14 janvier : lors d’une conférence de presse à l’Élysée, le général de Gaulle rejette la candidature du Royaume-Uni au Marché commun et la création d’une force nucléaire multilatérale proposée par les États-Unis[3].
15 janvier : lois no 63-22 et 63-23 créant la Cour de sûreté de l’État[4]. Constituée de trois magistrats et deux officiers généraux, sa mission est de juger, en temps de paix, les crimes et les délits portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l'État, comme l'espionnage et le terrorisme.
28-29 janvier : conférence de Bruxelles. Sous la pression de la France, les six pays de la CEE ajournent sine die les négociations sur l’adhésion du Royaume-Uni[3].
1er mars - 4 avril : grande grève des mineurs. Malaise sur une possible restructuration du métier, devant les difficultés économiques. Après 35 jours de conflit très suivi, le gouvernement Pompidou finit par céder en accordant des augmentations de salaires, mais aussi l’ouverture de discussions sur la quatrième semaine de congés payés et sur la durée du travail[6].
29 juillet : lors d’une conférence de presse, Charles de Gaulle rejette la proposition américaine de fournir à la France les renseignements sur les tests nucléaires atmosphériques américains. Le 4 août, il confirme à Washington le refus de la France de signer le traité de Moscou sur les essais nucléaires[1].
12 septembre : Le ministre des finances Valéry Giscard d'Estaing présente en Conseil des ministres son plan de stabilisation, visant à lutter contre l'inflation par une restriction des crédits, un blocage des prix et un contrôle des changes[26].
15 septembre : banquet des « 1 000 » ; 1 200 hommes politiques d'opposition (des communistes au centre-droit) se retrouvent lors d'un repas[11].
14 octobre-31 décembre : grande grève des mineurs de Trieux qui occupent le fond de la mine pendant 79 jours afin de protester contre sa fermeture. Ils obtiennent le droit de rester dans leur logements et un plan de reconversion[29].
27 novembre : manifestation contre la force de frappe organisée par la Communauté de l'Arche et la Fédération française contre l'armement atomique (FFCA) [11].
↑ ab et cBenedikt Schoenborn, La mésentente apprivoisée : De Gaulle et les Allemands, 1963-1969, Graduate Institute Publications, , 434 p. (ISBN978-2-940549-10-8, présentation en ligne)
↑Sylvie Aprile, Les Houillères entre l'État, le marché et la société : Les territoires de la résilience (XVIIIe : XXIe siècles), Presses Universitaires du Septentrion, , 384 p. (ISBN978-2-7574-1444-6, présentation en ligne)
↑Nicole Brzutowski, Sandrine Cadenat, Jean-Michel Dansette, Laurent Mannarelli, Myriam Manzano, Distribution : Mercatique du point de vente : Commerce international, NATHAN, 322 p. (ISBN978-2-09-812442-4, présentation en ligne)
↑Philippe Lacroix, Jean-Louis Roque, Robert Izard, Michel Lacan, Voyage dans les forêts de l’Hérault : De Saint-Guilhem à l’Espinouse, BIOTOPE, , 400 p. (ISBN978-2-36662-051-1, présentation en ligne)
↑Florence Tamagne, « La “Nuit de la Nation” : culture jeune, rock’n’roll et panique morale dans la France des années 1960 », Criminocorpus, (présentation en ligne)
↑Adel Selmi, Administrer la nature : Le parc national de la Vanoise, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, , 487 p. (ISBN978-2-7351-1111-4, présentation en ligne)
↑Eric Kocher-Marboeuf, Le Patricien et le Général. Jean-Marcel Jeanneney et Charles de Gaulle 1958-1969., vol. 2, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 1209 p. (ISBN978-2-8218-2847-6, présentation en ligne)
↑Michel Lang et Denis Cœur, Les inondations remarquables au XXe siècle : Inventaire 2011 pour la directive Inondation, Versailles, Editions Quae, (ISBN978-2-7592-2260-5, présentation en ligne)